Les miroirs sont parfaitement symétriques par rapport à la séparatrice (dans le schéma réduit de l'interféromètre, M'1 et M2 sont superposés) :
on est au contact optique et on observe sur l'écran une teinte plate (éclairement uniforme en théorie, irrisations possibles en pratique).
Rappel : la différence de marche dans l'interféromètre de Michelson est donnée par : \(\delta=2e\cos i\).
Compte tenu des indications de l'énoncé, le capteur optique détecte l'intensité sur l'axe (au centre de l'écran) donc i = 0.
En partant du contact optique \(e = 0\) et \(p=\displaystyle\frac{2e}{\lambda} = 0\) jusqu'à e = 2µm on voit donc défiler 8 franges car l'ordre vaut alors
\(p=\displaystyle\frac{2e}{\lambda}\) = 8,4.
On repart de la situation de la question 1 (cf. question 1).
L'introduction de la lame entraîne une différence de marche \(\delta = 2(n-1)h\) (facteur 2 : aller-retour, 2nh en plus dans la lame, 2h en moins dans l'air :
le trajet initialement parcouru dans l'air est parcouru dans la lame).
Pour revenir au contact optique, il faut rapprocher d'une distance δ le miroir dans le bras de l'interféromètre où se trouve la lame : la variation d'ordre correspondante
est donc \(\Delta p=\displaystyle\frac{\delta}{\lambda} = 2105,3\), on voit donc défiler 2105 franges.